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À ses débuts en 1954, Loram Maintenance of Way n’avait que deux simples machines et quelques employés.

L’une de nos premières machines – l’Autotrack de Mannix – était conçue pour circuler sur les rails et guider un traîneau ou une charrue, qui se déplaçaient plus bas que la voie ferrée. L’Autotrack alignait la voie automatiquement et mettait de côté les traverses qui n’étaient pas bonnes.

Ce sont des machines comme l’Autotrack qui ont révolutionné l’entretien des voies ferrées. Afin d’en arriver là, il a toutefois fallu énormément de détermination et de persévérance pour faire accepter le concept.

Jim Christoff était responsable de ce projet à l’époque. Il se souvient d’avoir essayé de rencontrer John Bunjer, ingénieur en chef de l’Union Pacific, au moins cinq ou six fois. Un de ces matins, il s’est pointé à son bureau à 8 heures, déterminé à le rencontrer en personne.

« Avant de parler à John Bunjer, il fallait que je m’adresse à un homme du nom de Bates, et encore une fois, il m’a fait la vie dure, raconte-t-il. Je lui ai dit qu’il y avait un magasin d’articles de sport pas loin, que j’allais acheter une tente, que je l’installerais dans le hall d’entrée et que je resterais là jusqu’à ce que je puisse le rencontrer! »

Par chance, John Bunjer a entendu Jim Christoff, il est sorti de son bureau et a accepté de s’entretenir avec lui. En 1959, Mannix International a conclu son premier contrat avec Union Pacific.

« Les gens n’avaient pas d’idée de ce qu’on pouvait faire », raconte Dick Peppin, qui travaillait pour Jim Christoff. « On leur disait qu’on pouvait nettoyer un mille de voie ferrée, mettre de 500 à 700 traverses et remettre la voie ferrée en place en dedans d’une journée. C’était du jamais vu à l’époque, et personne ne voulait nous croire. Ils nous disaient que c’était impossible. »

« Beaucoup d’employés des chemins de fer travaillaient dans le domaine depuis des dizaines d’années. Tout ce qu’ils connaissaient, c’étaient le pic et la pelle. La mécanisation leur faisait peur. Quand ils ont pris leur retraite, une nouvelle porte s’est ouverte. C’était une question de persévérance. On n’a pas eu la vie facile. »

La persévérance a certainement porté fruits. Une soixantaine d’années plus tard, Loram est l’un des principaux fournisseurs de services et de machines d’entretien de voies ferrées en Amérique du Nord.

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